Paris: CNRS Editions, 1994. — 330 p. — (Sciences du langage). — ISBN: 227105043X.
Ce livre est destiné à présenter à un public cultivé, mais non spécialiste, la plupart des langues indo-européennes. Dans la présentation Françoise Bader évoque les problèmes lies à la connaissance des langues indo-européennes. Avec Enrico Campanile nous sommes confrontes à la reconstruction de la culture indo-européenne; la discussion tourne autour de la notion de "regs et du personnage de l'Aurore, associé à sainte Brigitte. M.-J. Reichler-Béguelin retrace pour nous de la transformation de l'étymologie en science rigoureuse. F. Bader reprend la plume pour analyser les noms des peuples indo-européens les Pelasges (à la racine du verbe planer), les Vénetes (racine du verbe désirer), les Aryens (qui sont les « autres »), les Suisses qui ont un rapport avec le réfléchi en *sw-, enfin les Teutons rattachés à l'idée de totalité, mais « hommes d'ailleurs » quand ils sont les Allemands. Chaque chapitre qui suit est consacré à une langue nous n'entrerons pas dans le detail Tokharien (Lambert Isebaert), Indoiranien (Manfred Mayhofer), Anatolien (Craig Melchert), Phrygien (Claude Bnxhe), Thrace, puis Macédonien (Cl. Bnxhe et Anna Panayotou), Albanais (Shaban Demiraj), Balte et Slave (Heinz-Dieter Pohl), Germanique (Jay Jasanoff en anglais), Italique puis Celtique (Enrico Campanile). Dominique Briquel clôt le volume par l'examen des rapports entre Etrusque et Indoeuropéen : les points communs rares ne font pas de l'Etrusque une langue de cette famille.